Tom Swift and His Aerial Warship by Howard R. Garis (best selling autobiographies .TXT) 📕
By means of this invention Tom had been able to make a picture that had saved a fortune. But Tom did not stop there. With him to invent was as natural and necessary as breathing. He simply could not stop it. And so we find him now about to show to his chum, Ned Newton, his latest patent, an aerial warship, which, however, was not the success Tom had hoped for.
But just at present other matters than the warship were in Tom's mind. The red shed was on fire.
That mere statement might not mean anything special to the ordinary person, but to Tom, his father, and those who knew about his shops, it meant much.
"The red shed!" Tom cried. "We mustn't let that get the best of us! Everybody at work! Father, not you, though. You mustn't excite
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- Author: Howard R. Garis
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Rome
Enfin nous entrons dans la ville sainte; nous sommes émerveillés de la beauté de la Place du Peuple, ornée de statues majestueuses. Au milieu, est un obélisque magnifique qui tenait au grand cirque et qui était consacré au Soleil par Auguste; les deux églises, au commencement de la rue del Corso, contribuent à l'embellissement de cette place.
Nous descendons à l'hôtel de Frank, strada Condotti; voulant immédiatement faire connaissance avec Rome, nous rencontrons un de nos compatriotes qui nous conduit au restaurant Bertini, dans la strada del Corso; nous nous y trouvons très-bien, à quatre paoli par tête, et nous nous décidons à y prendre habituellement nos repas; dès le soir, nous allons admirer le Colisée, ce chef-d'oeuvre antique ou amphithéâtre destiné aux gladiateurs, aux combats de bêtes féroces, ensuite au supplice des Chrétien: les fiers Romains sont devenus rampants et mendiants, la sentinelle s'approcha de nous, je crus que c'était pour nos passeports, pas du tout; il ne nous demandait pas autre chose que la bonne-main.
Notre maître-d'hôtel devenant un homme de glace, parce que nous ne prenions pas nos repas chez lui, nous nous décidâmes à louer un appartement près du restaurant.
Le lendemain de notre arrivée, nous adressâmes, par hasard, la parole, en visitant la cité, à M. de Zamboni, neveu du général du château Saint-Ange; en qualité de Français et d'étrangers, il nous fit le meilleur accueil, nous témoigna beaucoup d'intérêt, nous proposa de nous promener et de nous faire voir la capitale du monde chrétien.
Nous traversâmes donc ensemble le pont Saint-Ange, sur le Tibre, qui est orné d'une balustrade en marbre, des statues de Saint Pierre et de Saint Paul, en marbre, plus grandes que nature, et des Anges qui portent les instruments de la passion.
Le Tibre n'a pour lui que l'auguste majesté de l'histoire.
Avec M. de Zamboni, les troupes nous laissent passer et nous entrons dans le château Saint-Ange, bâtiment rond, que l'empereur Adrien fit élever pour lui servir de tombeau; cette tour est terminée en plate-forme sur laquelle il y avait autrefois plus de sept cents statues; le tout était surmonté d'une, pomme de pin en cuivre doré contenant les cendres de l'empereur; elle est d'une grosseur prodigieuse; nous l'avons vue au jardin du Vatican.
La peste étant dans Rome, le pape Grégoire Ier fit une procession et, en passant sur le pont Ælius, présentement pont Saint-Ange, il eut la vision d'un Ange qui remettait une épée ensanglantée dans le fourreau; la peste ayant cessé, le pape, en action de grâces, fit mettre la statue d'un Ange sur le haut de cette tour: nous avons admiré un fort beau tableau dans une chapelle dédiée à Saint Michel, qui représente cette histoire. Voilà la cause du nom du château Saint-Ange.
M. de Zamboni nous fit voir les beaux magasins d'armes et de poudre, et l'endroit où l'on garde la tiare qui sert au couronnement des papes et où est le trésor de l'église.
Nous fûmes ensuite explorer la place Saint-Pierre, formée de deux portiques dont la beauté surprend; ils sont soutenus par trois cent vingt colonnes qui forment trois allées de chaque côté, par le moyen desquelles on est à couvert jusque dans l'église: au-dessus de ces portiques sont de vastes galeries ornées de quatre-vingts statues: au milieu de la place, il y a un obélisque en granit apporté d'Égypte à Rome, et trouvé sous le cirque de Néron; cet obélisque, de figure quadrangulaire, finit en pointe, et au haut, il y a une croix de bronze doré renfermant un morceau de la vraie croix: cet obélisque est accompagné de deux belles fontaines qui jettent des gerbes d'eau.
L'église Saint-Pierre est d'une grandeur et d'une dimension si majestueuse, qu'on pourrait, par tous les endroits, la mettre au rang des merveilles du monde; elle ne saisit pas d'étonnement à la première vue; non fugitive comme les météores, étant un chef-d'oeuvre du génie, il faut l'examen, l'étude de ces nombreuses perfections, pour se livrer à une juste appréciation, pour s'abîmer dans toutes ces dépenses et ces épuisements de l'art, de la peinture, de l'architecture, du bon goût, des mosaïques, des fresques admirables. Constantin et Charlemagne, sur des coursiers gracieux et lyriques, signalent l'entrée de la superbe basilique. Toutes les richesses des idoles ont été splendidement métamorphosées par l'éclat ultramontain. Le Saint Pierre, en bronze, si en vénération, dont le pied est usé par la piété des fidèles qui lui donnent un baisser et qui reçoivent en échange le trésor de l'indulgence, était originairement Jupiter Olympien, que le zèle des Apôtres a ainsi transformé.
L'église Saint-Pierre est si grande, que généralement elle paraît déserte de population: dès l'entrée, vous apercevez deux Anges d'un aspect ordinaire, à mesure que vous en approchez, ils grossissent; à leurs pieds, ils sont d'une grandeur démesurée, et soutiennent de riches coquilles pour l'eau bénite.
Il n'y a point de sièges consacrés au repos des fidèles; on voit errer des curieux, des admirateurs de peinture, des pélerins et des bergers des Abruzzes et de la Calabre, qu'on rencontre coiffés du chapeau pointu qui penche sur une de leurs oreilles. Les épaules couvertes dû manteau brun descendant jusqu'aux genoux, les hanches entourées d'une peau de mouton garnie de sa fourrure, et chaussés; à l'antique, d'une sandale fixée avec goût par une bande qui entoure plusieurs fois la jambe et en fait ressortir la beauté.
Il faut aller tous les jours à Saint-Pierre, et le voir à toute heure, car tous les jours et à toutes les heures, il a des effets nouveaux et inattendus; la matinée appartient aux pompes de la messe, elle s'y célèbre avec un luxe qui sied à la magnificence du lieu; les robes rouges et blanches des officiants, la robe noire du chanoine, à longue queue traînante, est portée par les enfants de coeur, vrais pages de ces gentils hommes de l'Autel.
Le dôme de Saint-Pierre est un ouvrage qu'on ne cesse de regarder; la voûte est en mosaïque, soutenue par quatre gros piliers. Au bas de ces piliers, il y a quatre statues en marbre, plus grandes que nature, qui représentent Sainte Véronique, qui conserve la face de Notre-Seigneur empreinte sur son voile. Les autres statues sont: Sainte Hélène, Saint André et Saint Longin.
Les deux lions majestueux de Canova, comme des sentinelles vigilantes, gardent l'entrée du sépulcre de Clément XIII.
De quelque côté que l'on arrive à Rome, on voit toujours ce bel édifice; aussi, des galeries de son Dôme, on jouit d'une des plus belles vues de l'Italie. Les pénitents, occupés à casser des pierres près de l'escalier qui conduit au haut de l'église, sont, d'après ce qu'on nous en a dit, des gens qui, n'étant pas assez riches pour se marier dans des degrés de parenté défendus par les canons, gagnent des dispenses à la sueur de leur front.
Le grand Autel de Saint-Pierre est directement sous le Dôme; le devant regarde le fond de l'église, en sorte que le célébrant, ayant toujours le visage du côté du peuple, ne se retourne point suivant la liturgie.
Rien ne peut égaler la magnificence de cet Autel; il est tout de marbre, et quatre colonnes de bronze torse, ornées de festons composés de feuillage et d'abeilles, soutiennent un dais magnifique, tout en bronze, qu'on a ôté du Panthéon; quatre Anges posés sur le haut des colonnes, et d'autres moins grands qui ont l'air d'errer sur la corniche, donnent une majesté toute singulière à ce superbe Autel. Au pied de cet Autel sont deux escaliers en marbre qui conduisent au tombeau de Saint Pierre, où il fut, dit-on, enterré.
Tout reluit d'or et d'azur dans Saint-Pierre; les piliers sont revêtus d'un marbre poli et éblouissant, les voûtes sont de stuc à compartiments dorés. Le pavé est tout en marbre, au-dessus de la porte Sacrée est un Saint Pierre, en mosaïque, objet d'admiration.
De superbes mausolées font un des plus beaux ornements de ce magnifique temple, celui de la comtesse Mathilde est un des plus considérables.
L'Autel sur lequel est la Chaire de Saint Pierre, est d'une beauté et d'une magnificence achevée; cette chaire; qui n'est que de bois, est enchâssée dans une autre Chaire de bronze doré environnée de rayons étincellants par le soleil et soutenue par les quatre docteurs de l'église.
Il n'est pas une mosaïque représentant un Saint qui n'ait demandé huit années de travail à l'ouvrier, et Saint-Pierre est plein de ces chefs-d'oeuvres.
Le mausolée de Paul III est remarquable par deux statues de marbre blanc, la Vieillesse et la Jeunesse, qui approchent si fort du naturel; qu'on a été oblige de donner, à la statue de la Jeunesse, une chemise de bronze pour éteindre les passions de quelques artistes impressionnables qui en étaient devenus amoureux.
Celui d'Alexandre VII est aussi fort beau, il y a quatre statues au milieu desquelles on voit la mort qui sort de dessous un tapis en marbre.
Enfin, pour arriver au Vatican, nous traversons une haie des gardes du Pape: ce sont des Suisses en uniforme bariolé de jaune, rouge et bleu, en culottes courtes et en fins escarpins, avec chapeau à plats bords relevés. Des salles immenses se présentent pleines de statues, de vases antiques, de bains romains, et vous jettent dans de continuelles surprises d'admiration.
Le palais du Vatican est contigu à Saint-Pierre et n'est pas régulier; on y monte de cette église, par un escalier magnifique: chez lui, le Pape est habillé de Damas blanc avec un rochet et un camail rouge sur les épaules. Les appartements de Sa Sainteté sont tendus de Velours rouge et galons d'or l'hiver, et l'été d'un Damas cramoisi orné de crépines d'or. Son cabinet est rempli de curiosités: dans la chambre où il couche, il y a une pierre blanche transparente représentant la Vierge et l'Enfant Jésus, qu'on estime un million.
La Bibliothèque est magnifique; les jardins du Vatican sont délicieux; les promenades agréables, couvertes d'orangers; des bustes, des statues antiques, des jets-d'eau qui s'élèvent si haut, qu'ils semblent vouloir se perdre dans les nues: on voit la mer artificielle sur laquelle vogue, à pleines voiles, une galère armée de ses canons; on fait faire la manoeuvre à ce vaisseau, on fait une décharge de cette artillerie, et, au lieu de boulets, on voit sortir une quantité d'eau de tous côtés.
L'appartement du Musée surtout, appelé le Belvéder ou Belle-Vue, renferme dans des niches, les plus belles statues antiques, une Louve qui allaite Rémus et Romulus, Antonius, une Vénus sortant du bain, un Apollon avec le Serpent Piton, un Hercule; dans une niche ornée de coquillages et de mosaïques, est la statue de Cléopâtre dans la même attitude où elle était quand elle se donna la mort; plus loin, les statues du Tibre et du Nil, une Vénus qui regarde l'Amour, son fils: Laocoon avec ses deux enfants, que deux serpents tiennent enveloppés, le tout d'un seul bloc de marbre.
À notre arrivée à l'hôtel, nous trouvons une lettre de M. Billotie, de Livourne, ami intime du Secrétaire du Capitole, dans laquelle il nous exprimait que sympatisant avec les Français et aimant beaucoup notre nation, il nous faisait offre de service pendant notre séjour à Rome; que, familiarisé dans l'étude de Rome antique et moderne, il nous aiderait de tous ses efforts; j'acceptai la proposition de cet obligeant étranger qui nous a constamment tenu parole.
Au lieu de musique jusque dans les rues et sur les places publiques, qu'on aime tant à entendre en Italie, il est vrai que nous étions dans le carême, ce n'étaient que processions masquées de camaldules et de flagellants qui se fustigeaient et se donnaient de la discipline,
Psalmaudiant psaumes et leçons,
Sans y mettre tant de façon.
Nous avons entendu des camaldules capucins prêcher au Colisée, en plein air; cette arène, où les martyrs ont succédé aux gladiateurs, s'appelle Chemin de la Croix; les camaldules se revêtent, pendant les exercices religieux, d'une espèce de robe grise qui couvre entièrement la tête et le corps, et ne laisse que de petites ouvertures pour les yeux. Ces hommes, ainsi cachés sous leurs vêtements, se prosternent la face contre terre et se frappent la poitrine. Quand le prédicateur se jette à genoux, en criant miséricorde et pitié, le peuple qui l'environne, se jette aussi à genoux, et répète les mêmes cris qui vont se perdre sous le vieux portique du Colisée.
Le Colisée, construit par trente mille Juifs, se trouve vis-à-vis du palais des empereurs. On aperçoit encore le plan de Jérusalem, tracé par ces malheureux captifs, touchant souvenir de la patrie! il y avait trois galeries couvertes, dans lesquelles cent cinquante mille personnes se plaçaient; douze chariots pouvaient y courir à la fois; le milieu était orné d'obélisques, de colonnes et d'un grand nombre de statues. Quel coup-d'oeil! quel tableau! quel étalage de ruines! les unes portent l'empreinte de la main du
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