Tom Swift and His Aerial Warship by Howard R. Garis (best selling autobiographies .TXT) 📕
By means of this invention Tom had been able to make a picture that had saved a fortune. But Tom did not stop there. With him to invent was as natural and necessary as breathing. He simply could not stop it. And so we find him now about to show to his chum, Ned Newton, his latest patent, an aerial warship, which, however, was not the success Tom had hoped for.
But just at present other matters than the warship were in Tom's mind. The red shed was on fire.
That mere statement might not mean anything special to the ordinary person, but to Tom, his father, and those who knew about his shops, it meant much.
"The red shed!" Tom cried. "We mustn't let that get the best of us! Everybody at work! Father, not you, though. You mustn't excite
Read free book «Tom Swift and His Aerial Warship by Howard R. Garis (best selling autobiographies .TXT) 📕» - read online or download for free at americanlibrarybooks.com
- Author: Howard R. Garis
- Performer: -
Read book online «Tom Swift and His Aerial Warship by Howard R. Garis (best selling autobiographies .TXT) 📕». Author - Howard R. Garis
On appelait la salle à manger triclinium, parce que l'on plaçait trois lits autour d'une table; dans les maisons riches, il y avait des salles à manger d'été et d'hiver; on restait à volonté à demi-assis, le bras gauche penché sur un coussin; il était d'usage d'apporter sa serviette avec soi; à peine assis, des esclaves versaient de l'eau sur les mains, ôtaient les sandales, nettoyaient les ongles. Le pavé d'une salle en mosaïques représente toute sorte de débris de repas, comme s'ils fussent tombés naturellement à terre.
À la fin du repas, on faisait circuler la coupe d'amitié, c'était un vin miellé: le maître buvait le premier, ensuite les convives, quelquefois on effeuillait des roses dans la liqueur.
Les candélabres étaient le meuble le plus élégant, quelques-uns représentaient une tîge bourgeonnée, d'autres un bâton noueux, la plupart en bronze. Lorsque le pavé de lave se brisait, on comblait les intervalles, et on scellait les fragments avec des chevrons de fer qu'on voit encore.
Dans le temple d'Isis, on égorgeait les victimes, le sang coulait par une rigole pour se rendre au milieu d'un bassin où il allait baigner la tête du prêtre, dans une petite hambre qui servait de sacristie. Dans le sanctuaire, il y a six colonnes. Au coin de l'autel, il y a deux portes par où les imposteurs se glissaient entre les murailles et l'autel pour faire parler la divinité. Les plus riches compositions de la renaissance s'inspirèrent de ces élégantes créations.
La maison d'Aufidius est délicieuse; les peintures à fresques sont charmantes; c'est Venus et Adonis dans le bain, le jeune Narcisse, le joli Mercure; on croirait qu'ils viennent d'être peints.
On trouve peu d'ossements humains à Pompéïa, parce que le peuple avait pris la fuite dès les premières hostilités du Volcan; les riches seuls étaient restés pour garder leurs maisons et en empêcher le pillage: ces faits sont consacrés par la tradition.
Nous sommes revenus à Portici, assis sur Herculanum, entre le Vésuve, qui fume, et la mer, qui bouillonne à ses pieds. Enfin rendus à Résine, nous descendons à quatre-vingts pieds de profondeur dans Herculanum, ensevelie pendant seize siècles sous une couche de grapilio, espèce de pierre ponce de la grosseur d'une noisette; on nous éclairait à la lueur d'un flambeau, sous une voûte humide; le Théâtre est grand et magnifique, on en admire la solidité; la façade est ornée de belles colonnes de marbre, et les décorations étaient très-riches. Le portique du Forum avait plusieurs statues équestres en marbre; les rues d'Herculanum sont dans le genre des rues de Pompéïa; il y a des trottoirs, des fresques, des mosaïques, mais on a été obligé de recombler tout cela, dans la crainte d'occasionner l'éboulement de Résine et de Portici, bâties sur Herculanum.
On voit le moine, sur la route de Portici, tirer par la bride sa mulle rétive, et des corricoli à caisses fort étroites, vernissées de mille couleurs, pouvant contenir deux places et chargées de sept ou huit personnes, dont les unes sont entassées sur les brancards à sièges élastiques, le cocher, à bonnet rouge et veste brodée, tient les guides; un autre en arrière excite du fouet aigu sa haquenée à flancs décharnés, parée de fleurs, de plumes, de reliques; le filet suspendu comme un hamac, sous le train, porte aussi quelques enfants et le cane du vetturino.
Il y a encore de belles églises à Naples, c'est celle de Jésus, où sont des reliques de Sainte Philomèle; les précieuses dépouilles des Saints sont enrichies de leurs têtes au-dessus de leurs os; la Santa Chiesa possède l'intérieur du Temple de Salomon, le Tombeau de Charles d'Anjou, de la Reine d'Anjou et de son fils; le choeur des Religieuses Franciscaines est remarquable. L'Inquisition n'est point en désuétude, et est dirigée, par les Augustins. Les loteries s'expédient comme à Rome, sur les mêmes échelles.
Les Calabrois mettent une Madone sur leur charrette; ils ont souvent dans la même poche chapelet et stilet, outre le portrait de la Madone, suspendu à leur cou, ils ont encore l'image de leur patron. Mais, soigneux de leurs aises, ils sont toujours juchés sur leurs charrettes.
Les Italiens n'ont souvent qu'une cheminée; c'est à la cuisine qu'il faut se chauffer, et on est obligé de se contenter du scaldino.
Le gouvernement commence à s'occuper de l'instruction du peuple. Il a créé des écoles primaires et secondaires. Dans le couvent des Carmes, on voit encore l'endroit où Masaniello fut assassiné, trois jours après la formation de sa république.
L'aspect des édifices est fort beau; les toits sont presque entièrement plats, il y a des balcons avec des fenêtres vitrées; on vend sur les petites boutiques, dans les rues, de l'eau à la glace, avec des piles de citrons, d'oranges; des jets d'eau s'élancent entre des fleurs odorantes; enfin, voici les souhaits que nous avons partout entendu faire: voir Naples, y jouir et puis y vivre.
À Naples, on ne sait guère ce qui se passe à Rome, et réciproquement: en général, les Italiens voyagent peu, et où iraient-ils pour trouver un plus beau climat?
La population du royaume est prodigieuse, on y vit à peu de frais, on se contente de peu: la mer nourrit de ses poissons, de ses coquillages; la cendre du Vésuve, de fruits, de vin et de blé, et les Apennins désaltèrent le Napolitain de leur neige.
Quand le lazzarone a gagné de quoi vivre pendant quelques jours, il se repose, se promène ou se baigne. Le sexe est très-laid; la beauté s'altère promptement, attaquée par le climat, l'éducation et les moeurs; les hommes se conservent assez bien.
Cicéron venait aussi savourer les délices de ces charmants rivages. Nous avons vu sa maison de campagne à Baïa.
Les Camaldules circulent encore dans le royaume de Naples, vêtus de blanc, de rouge, et le visage voilé; ils ressemblent aux ombres infernales qui accompagnent les morts chez le dieu des enfers.
Enfin, on peut dire que le climat de Naples est si doux et si tempéré, qu'on y voit ensemble les beautés du printemps avec les richesses de l'automne. Dès le mois de janvier, la nouvelle année a déjà produit des fleurs, des pois verts et des artichaux, et l'on y trouve encore la terre chargée de melons, de raisins et des autres fruits tardifs de l'année précédente. Les marchands ont la coutume de surfaire une fois de plus que ne vaut la chose.
Le palais Capo di Monte, bâti par Charles III d'Espagne, est une des maisons de campagne du Roi; nous y avons admiré de bien belles fresques, un horizon très-étendu; notre guide nous a fait entendre un orgue magnifique qui imitait parfaitement le piano; c'était un objet de récréation pour les jeunes princes. Plusieurs salles sont revêtues des tapisseries des Gobelins de Paris.
Nous avons voulu visiter une seconde fois le tombeau de Virgile, qui appartient à M. de Jourdan, Napolitain. Alors ses poésies se représentaient délicieusement à notre esprit, et nous jetaient dans d'indicibles ravissements.
En parcourant les Catacombes, nous avons vu l'autel où Saint Janvier disait la messe, sa chambre, puis tout un populeux quartier de tombeaux, le souterrain se continuait jusqu'à Pouzzole et au Champ-de-Mars; ils ont été creusés par les Chrétiens de la primitive église, pour se dérober aux persécutions.
Ce n'est qu'avec une terreur religieuse qu'on pénètre dans ces lieux; on craint à chaque instant de heurter quelques débris humains; cette montagne d'ossements est un spectacle affreux et imposant.
Le Musée de Naples, appelé Borbonico, est peut-être le plus curieux qui soit dans le monde, possédant les trésors de Pompéïa et d'Herculanum; des bagues, des boucles d'oreille, des bracelets, comme ceux de nos jours, quantité de vases, des candélabres, de belles peintures, des fresques admirables, des momies de deux mille ans, avec cheveux sur la tête, des statues en bronze infiniment remarquables; une clef de pompe, mastiquée d'un bout, fermée de l'autre, renferme de l'eau depuis le désastre de la cité; nous l'avons secouée et nous nous sommes assurés du fait.
Plusieurs fois, après nous être délectés de la musique qu'on entend ordinairement sur la place, près le palais du Roi, nous allions jouir de la vue lointaine et imposante du Vésuve: au demi-jour, le cratère paraissait s'ouvrir et se préparer au spectacle d'une éruption. Dans cette espérance, nous nous déterminons à aller lui faire visite. Nous retournâmes donc le lendemain à Résine, route du Vésuve, et où demeure le guide Salvator, dont la réputation pour connaître les mystères et l'avenir du Vésuve est européenne. Nous laissâmes notre voiture à la porte de cette illustre renommée volcanique, et nous nous munîmes d'excellents roussins d'Arcadie, montures locales et exquises pour nous rendre sans précipitation et à pas sûrs, au-delà de l'Ermitage, aux pieds du mont bitumineux. Je caracolais pompeusement, à l'instar de Balaam et comme un fashionnable, sur une légère Mascarone (c'était son nom) que son maître suivait derrière, à grands pas, et s'évertuait en lui administrant sur les jambons force coups de canne, à conserver sa réputation de pétulante marcheuse, mais ayant oublié ce jour-là de lui donner la nourriture quotidienne et restaurante, au milieu de la route, mon modeste coursier, malgré les excitations et les coups peu soporeux que son maître avec dextérité faisait pleuvoir sur elle comme les coups de marteau sur l'enclume, ou plutôt on aurait dit un orage de grêle; un spasme et une faiblesse s'emparent du quadrupède; il se roule sur la cendre et la lave; prévoyant une catastrophe, par prudence, mes pieds n'étaient point engagés dans les étriers, et je pus sans être demi-mort ou demi-boiteux, me remettre lestement sur les jambes, quoiqu'un peu maltraité de boeuf à la mode, par les sauts et soubresauts de ma rustique et lourde monture; j'essayai un autre âne, et, pour cette fois, j'arrivai à l'Ermitage sans autre aventure fâcheuse. Nos montures répondaient par un coup d'oreille à leurs noms. En Angleterre, on les défigure et on leur coupe les oreilles, ce qui les rend moins intelligentes et plus sourdes à la voix de leurs maîtres. Encore nous apparaissait le froid serpent qui levait avec fierté la crète de son front superbe; la belle verdure des trèfles incarnats et des vignes du Lacryma Christi venait réjouir notre vue. La vigne élance ses rameaux et donne l'espoir de propager ses bacchiques trésors.
Nous saluons chemin faisant la maison de Pergolèse, auteur, à vingt-sept ans, de son immortel Stabat, et les Solitaires du Vésuve; c'est une espèce de caravansérail, ou lieu de station pour le repos des voyageurs; c'est encore un oasis au milieu du désert; ces pieux cénobites nous offrirent des rafraîchissements et le livre contenant la pensée des visiteurs: nous y trouvâmes des calomnies et des turpitudes si atroces et si plates, que nous ne voulûmes point y laisser figurer nos noms.
Nous continuons de cheminer; dès ce moment, des gendarmes nous escortent; on a pris ces précautions depuis l'assassinat, par des brigands, de quatre Bolonais qui venaient visiter ces lieux: on paie sa sûreté en donnant une bonne-main aux gendarmes: des loups, des bêtes sauvages se montrent dans ces déserts.
Nous voici au bas du Vésuve! C'est donc là ce formidable volcan qui brûle depuis tant de siècles; qui a subjugué tant de cités, qui a consumé des peuples, qui menace à toute heure cette vaste contrée, cette Naples, où dans ce moment on chante, on danse sans s'occuper guère du Vésuve.
Nous mettons pied à terre; à l'instant, des faquins nous offrent le bâton du voyageur pour monter la roche escarpée, nous l'acceptons; d'autres nous présentent des sièges. Officieux, ils se proposent de nous tirer avec des courroies; nous refusons, nous voulons essayer nos forces. Nous montons très-péniblement pendant plus d'une heure, nous reposant souvent, luttant aussi contre la rudesse de la lave, quelquefois enfonçant dans la cendre, tourmentés que nous sommes par la crainte d'être obligés de rétrograder, ce qui est arrivé à plusieurs; enfin, après mille pénibles efforts, nous arrivons au sommet du Vésuve, que nous avons monté presqu'à pic.
Dans ce difficile passage, on voit des voyageurs s'en retourner, d'autres errer sur le cratère; nous descendons dans le volcan, guidés toujours par notre Salvator, marchant souvent sur des laves enflammées, étudiant les mouvements du volcan, comme les battements systoliques du poulx, pour éviter d'être couverts de feu, de cendre et de pierres sulfureuses.
Nous faisons ensuite d'abondantes provisions minéralogiques; reposés de nos fatigues et après avoir pris des rafraîchissements au milieu des ruines et des débris, sur le domaine de la mort, nous fîmes des libations à Bacchus, et nous entonnâmes des hymnes à la gaîté.
À en juger par la montée, la descente devait être difficile: pas du tout. Nous cherchons une côte couverte
Comments (0)