Tom Swift and His Aerial Warship by Howard R. Garis (best selling autobiographies .TXT) 📕
By means of this invention Tom had been able to make a picture that had saved a fortune. But Tom did not stop there. With him to invent was as natural and necessary as breathing. He simply could not stop it. And so we find him now about to show to his chum, Ned Newton, his latest patent, an aerial warship, which, however, was not the success Tom had hoped for.
But just at present other matters than the warship were in Tom's mind. The red shed was on fire.
That mere statement might not mean anything special to the ordinary person, but to Tom, his father, and those who knew about his shops, it meant much.
"The red shed!" Tom cried. "We mustn't let that get the best of us! Everybody at work! Father, not you, though. You mustn't excite
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- Author: Howard R. Garis
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Nous n'avons pas réalisé le projet d'acheter de jolis ouvrages, des boîtes à musique si délicieuses pour charmer la solitude: la douane française est trop vigilante pour ceux qui ne veulent pas faire le métier de la contrebande.
Un jour, que nous priâmes un jeune inconnu de douze ans de nous conduire chez un habile horloger qui était à sa maison de campagne, à peu de distance de la ville; il lia conversation, et nous dit qu'il était de Turin; que son père, médecin, et professant des idées libérales, avait été enlevé par le Saint-Office; que, s'il n'en avait pas fait un Auto-da-fé, il gémissait sûrement dans les cachots du roi de Sardaigne; qu'il n'avait aucune nouvelle de ce qu'était devenu son père.
La ville de Carouge est adjacente à celle de Genève; en général, les habitants sont dans l'aisance; ils ont la même maxime que les Hollandais, de ne jamais dépenser la totalité de leur revenu, quelque minime qu'il puisse être.
Ferney, habitation de Voltaire, n'a plus que quelques vieux meubles et la célébrité qui s'attache à la mémoire de ce grand homme. Jean-Jacques Rousseau, un de nos écrivains les plus distingués, était de Genève; ces illustres peintres de la pensée, dont les perceptions étaient des traits de feu, ne sont plus les hommes de notre siècle; le spiritualisme, l'objectif et le subjectif de Kant, ou le svedenborgisme, la dialectique des illuminés, tiennent aujourd'hui le premier rang dans l'argumentation; mais on finira par déclarer compétents ceux qui admettent que les sens sont des auxiliaires pour développer les facultés intellectuelles.
Nous ne voulons point quitter la Suisse sans parler de ses vacheries et du système de stabulation qui a tant de retentissement parmi les agriculteurs. Nous les avons visitées avec intérêt; les vaches ne vont au pâturage que très-peu de mois dans l'année; nous en avons vu qui n'étaient pas sorties de l'étable depuis dix ans; les pâturages, n'étant point endommagés par le pied des animaux, peuvent être fauchés plus souvent: les vaches transpirent moins; les sécrétions laiteuses, sont plus copieuses et d'une bonne qualité: aussi est-on obligé de leur donner les soins les plus minutieux de propreté; de les étriller trois fois le jour, de renouveler la litière, de les alimenter d'herbes fauchées, composées de trèfle, de luzerne et d'excellentes mâches mêlées au foin. Elles conservent ainsi une parfaite santé; l'engrais qu'elles font est plus abondant. La ménagerie est disposée d'une manière favorable à la race bovine.
Les pays Suisses offrent de la satisfaction par la liberté dont on jouit, par la modération de l'impôt, par la douane, qui est très-peu de chose et nullement tracassière. En raison de tout cela, on s'y fixerait volontiers; les fortunes sont peu considérables et très-divisées, chacun possède un peu de terre.
Nous laissons notre lettre de crédit chez notre dernier banquier, M.
Lombardier.
Les Genevois, quoiqu'hospitaliers, ont des manières rudes, et leur esprit d'indépendance se manifeste jusque dans les rapports sociaux.
Nous reprenons le chemin de France, en nous dirigeant sur Lyon. Les montagnes, près de Genève, appartiennent, des deux côtés, à la France; seulement, la partie voisine de la Suisse est franche de droits; combien ne serait-il pas à désirer que cet usage d'affranchissement de droits s'établît dans toute la France, à l'imitation de nos voisins les Helvétiens, et que nous fussions délivrés de ces déboursés énormes qui rendent dispendieuse notre civilisation. Alors, au lieu de faire couler nos trésors par flots dans les caisses du fisc, nous nous livrerions, sur le sol de la patrie, dans la courte et fragile durée de la vie, à toutes sortes d'améliorations, de bien-être et d'oeuvres immortelles utiles au pays; notre prospérité s'accroîtrait avec nos libertés.
Les montagnes, dans cette partie de la France, sont escarpées, d'un difficile accès; la douane y pénètre peu: les contrebandiers sont les seuls qui connaissent les sentiers de ce labyrinthe à l'abri des investigations.
C'est ici le fort l'Écluse, que les Autrichiens avaient écrasé des montagnes qui le dominent; il est à l'abri, présentement, par l'érection de nouveaux forts placés sur les points culminants.
Voici la première fois, depuis long-temps, que nous livrons notre passeport aux gendarmes français: nous avions été obligés, à Milan, de le mettre en livret pour conserver ses lambeaux. Des transports de joie s'emparent de nous à la vue de nos compatriotes. Mais, à Bellegarde, notre plaisir est bien tempéré par la visite minutieuse des agents de la douane. À Naples, où la dogana est en renommée de bien jouer son rôle, on n'a pas eu plus de dextérité et de gentillesse; même on a fait des progrès au détriment de nos libertés; au moins, à l'étranger, on avait eu des formes plus civiles, on avait épargné Mme Mercier. À Bellegarde, on s'est permis de nous séparer, de nous faire subir en particulier une inquisition et des visites domiciliaires sur nos personnes, quoique nous ne fussions pas en état de siège. Mme Mercier, à la vérité, était visitée par une douanière, mais en présence du chef de poste, son officieux assistant, sans avoir le mari pour avocat et pour défenseur au besoin. Comment, en France, peut-on développer un pareil luxe d'asservissement, que nos lois et la liberté individuelle proscrivent formellement? Pourquoi ces visites isolées? Pourquoi fouiller et mettre le désordre dans les malles et les valises? Mais que peut-on porter sur soi, de si offensif, quand on vient de la patrie du Tasse, de l'Arioste? sinon quelques innocents bijoux, quelques souvenirs précieux de la terre classique, quelques laves du Vésuve, quelques hommages aux Muses, aux Héros: peut-être une feuille de laurier, cueillie au Pausilippe, sur le tombeau de Virgile. À trois lieues plus loin, il faut encore subir une autre fastidieuse et dégoûtante perquisition.
Pour simplifier les opérations de la douane, il est avantageux que la mode ait mis à l'ordre du jour les postiches, les gigots et les falbalas, perdant de leur gracieuseté sous les doigts pesants des investigateurs qui croient trouver des bijoux de l'Orient, de la contrebande italienne, parmi des toilettes de Long-Champ; les dames sont mêmes décoiffées, et leurs cheveux, artistement disposés, sont mis en désordre; tout cela par scrupule et conscience de ces âmes vénales.
Après le fort l'Écluse, a lieu la disparition du Rhône; ce fleuve coule, depuis Genève, majestueusement dans un lit profond, mais, en s'approchant d'un banc de rochers, probablement comme à Tivoli dans la grotte de Neptune, il s'engouffre tout entier avec une vitesse prodigieuse, dans une espèce d'entonnoir: ses eaux, refoulées, s'agitent, se soulèvent et se brisent elles mêmes. L'ouverture de l'entonnoir n'a que deux pieds; insensiblement, elle s'élargit, et le Rhône, apaisé, roule tranquillement ses eaux dans un canal de trente pieds de large; il disparaît ensuite sous un amas de rochers, pendant près de soixante pas; à la renaissance du fleuve, on croit le voir impétueux et terrible, mais il se présente si calme et si tranquille, que ses eaux paraissent stagnantes, ce que l'on attribue à la profondeur de son lit.
Lyon est si connue, qu'il est superflu d'en parler; c'est la seconde ville de France; elle possède de beaux édifices: son commerce manufacturier est très-important, mais elle vient d'éprouver plusieurs échecs, que la guerre d'Espagne et les banqueroutes américaines ont occasionnés, en suspendant la fabrication des soieries, par là sans écoulement. Il serait à souhaiter que, dans de pareilles circonstances difficiles, il se formât, derechef, dans toutes les parties de la France, des sociétés pour acheter des marchandises en discrédit, et attendre des temps meilleurs: par ce moyen philanthropique, les classes ouvrières ne resteraient jamais oisives. D'ailleurs, que le riche territoire de l'Algérie soit un écoulement à notre population, et qu'il devienne la France Africaine, il fait disparaître les inconvénients de la concurrence, et bientôt le malaise social.
Les chemins de fer, de Saint-Étienne à Lyon, sont aussi fort intéressants; on aime à voir la curieuse installation de ces routes en fer, et des machines à vapeur remorquer chacune sept omnibus contenant cent cinquante voyageurs, avec une vîtesse qui surpasse celle des chevaux; ces merveilles nous transportent presqu'aux temps des Divinités de la Fable et de la Féerie; on s'occupe à les réaliser chez tous les peuples de l'Europe; nous ne restons pas en arrière, et nous voyons fleurir dans notre belle France ces admirables innovations qui transforment un pays, le placent au premier rang de l'échelle de la civilisation, et qui accélèrent, en facilitant les rapports sociaux, la prospérité des peuples.
Les quais de Lyon sont fort beaux et très-animés; il y a de belles rues: nous étions descendus à l'hôtel du Nord; c'est chez Casati qu'on mange le meilleur chocolat avec d'excellents petits pains et des brioches. La promenade Bellecour et le pont de la Guillotière méritent d'être cités. La Guillotière et la Croix-Rousse vont devenir deux villes voisines de Lyon. En allant au chemin de fer, on jouit de l'intéressant coup-d'oeil de la Saône qui se marie avec le Rhône. Lyon est entourée de forteresses et de vingt mille hommes de troupes; l'émeute n'y est plus possible.
L'hôpital d'ordre ionique, créé par Souflot, offre une magnifique façade sur le quai du Rhône. Il est admiré comme le plus beau de France; nous avons surtout remarqué la vaste étendue des salles, une entr'autres dont le dôme quadrangulaire est orné des emblèmes de la médecine.
Le vaisseau de la bibliothèque publique est considérable; il contient cent mille volumes et huit mille manuscrits dans toutes les langues.
Il y a plusieurs théâtres: celui qui a été élevé sur la place de la
Comédie, est sans élégance; il a cependant coûté quatre millions.
La cathédrale est digne d'être visitée par la beauté de sa nef et de son architecture gothique.
Plusieurs ponts traversent le Rhône; le pont-Morand, du nom de son architecte, a été construit tout en bois, avec une hardiesse et une légèreté qui ne nuisent point à sa solidité.
Nous avons pris le bateau à vapeur de la Saône. Il y a trois bateaux à vapeur, sur la Saône, qui font le trajet de Lyon à Châlons: Les habitants de ces rives n'ont point l'humeur stationnaire: les bateaux sont encombrés de voyageurs. À peine notre restaurateur pouvait-il suffire aux nombreuses demandes de côtelettes, de biftecks. Comme sur un navire qui commence à manquer de vivres, un capitaine, dans sa sollicitude, est obligé, pour prolonger ce qui reste de biscuit et de comestibles, de modérer les appétits insatiables, dans le voyage sur la Saône, si vous voulez obtenir un boeuf, une volaille, un pain d'une demi-livre, demandez deux heures d'avance; encore vous attendrez et vous vous exposerez aux affections spasmodiques nerveuses de l'organe digestif, disposé à s'insurger faute d'aliments, aux perturbations intestinales qui vous feront succomber dans l'absence de lest. Il est aujourd'hui incontestable qu'on ne meurt pas de faim, que le vide seul fait des victimes et occasionne ensuite l'agglutination des viscères.
Parmi les quadrilles de la première chambre, nous faisions cercle, attendant impatiemment le moment si désiré de la réfection; nos oreilles et nos yeux furent tout à coup divertis par la conversation animée d'un imposant champion qui attirait les regards; il parlait et gesticulait avec assurance: on aurait dit qu'il jouait un des principaux rôles dans la société: sa physionomie martiale annonçait un homme d'importance; il adressait la parole aux dames, dans des termes élogieux; sa voix avait quelque chose de mâle et de sévère; les yeux étaient fixés sur lui; il excitait l'attention même des officiers spectateurs; on s'étonnait de la vivacité de son esprit; on se livrait aux hypothèses et aux conjectures sur ce personnage: tout le monde disait quel est donc ce grand homme, lorsque tout à coup il se leva pour offrir des bonbons avec grâce, et rompit aussitôt l'enchantement. Ce n'était plus un spadassin de cinq pieds six pouces qui, sur un siège, répandait si bien l'illusion de la grandeur; debout, on le mettait dans le creuset de l'analyse, et on ne pouvait décider si c'était un Lapon ou un Lilliputien, que le plus chétif Gulliver aurait fait pirouetter dans la main: il était difficile de comprendre que des éclats de voix bruyants pussent sortir du larinx d'un si petit rossignol. En nous rendant à Paris, nous apercevons Mâcon, patrie de M. de Lamartine. Nous sommes frappés du succès des sucreries de betteraves qui, établies sur une trop grande échelle de dépenses, n'ont pu soutenir avec avantage la lutte contre l'abondance du sucre colonial, et ont échoué dans les départements de l'Ouest; il paraît encore que plus on avance dans le Nord, plus la betterave est riche en principes sucrés.
Nous n'avons pu faire qu'un court séjour à Paris, que nous connaissions; à Paris, temple du goût exquis et des grâces, où toute l'Europe vient puiser le bon ton, les belles manières, l'élégance, les modes, et où les femmes sont distinguées par une brillante éducation, l'esprit, les agréments de la beauté et de tendres affections; à Paris, où l'industrie se déploie avec tant d'art et de magnificence, dans tous les genres, que rien ne peut
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