The Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman by Laurence Sterne (pdf e book reader txt) đ
Description
The Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman, a fictional autobiography of the eponymous narrator, containsâperhaps surprisinglyâlittle about either his life or opinions, but what it does have is a meandering journey through the adventures of his close family and their associates. The book is famous for being more about the explanatory diversions and rabbit-holes that the narrator takes us down than the actual happenings he set out to describe, but in doing so he paints a vivid picture of the players and their personal stories.
Published two volumes at a time over the course of eight years, Tristram Shandy was an immediate commercial success although not without some confusion among critics. Sterneâs exploration of form that pushed at the contemporary limits of what could be called a novel has been hugely influential, garnering admirers as varied as Marx, Schopenhauer, Joyce, Woolf and Rushdie. The book has been translated into many other languages and adapted for the stage, radio, and film.
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- Author: Laurence Sterne
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I wish the male-reader has not passâd by many a one, as quaint and curious as this one, in which the female-reader has been detected. I wish it may have its effects;â âand that all good people, both male and female, from her example, may be taught to think as well as read.
Memoire presenté à Messieurs les Docteurs de Sorbonne3
Un Chirurgien Accoucheur, represente Ă Messieurs les Docteurs de Sorbonne, quâil y a des cas, quoique trĂšs rares, oĂč une mere ne sçauroit accoucher, & mĂȘme oĂč lâenfant est tellement renfermĂ© dans le sein de sa mere, quâil ne fait parĂŽitre aucune partie de son corps, ce qui seroit un cas, suivant les Rituels, de lui confĂ©rer, du moins sous condition, le baptĂȘme. Le Chirurgien, qui consulte, prĂ©tend, par le moyen dâune petite canulle, de pouvoir baptiser immediatement lâenfant, sans faire aucun tort Ă la mere.â âžșâ Il demand si ce moyen, quâil vient de proposer, est permis & lĂ©gitime, & sâil peut sâen servir dans les cas quâil vient dâexposer.
Reponse
Le Conseil estime, que la question proposĂ©e souffre de grandes difficultĂ©s. Les ThĂ©ologiens posent dâun cĂŽtĂ© pour principe, que le baptĂȘme, qui est une naissance spirituelle, suppose une premiere naissance; il faut ĂȘtre nĂ© dans le monde, pour renaĂźtre en Jesus Christ, comme ils lâenseignent. S. Thomas, 3 part, quĂŠst. 88, artic. II, suit cette doctrine comme une veritĂ© constante; lâon ne peut, dit ce S. Docteur, baptiser les enfans qui sont renfermĂ©s dans le sein de leurs meres, & S. Thomas est fondĂ© sur ce, que les enfans ne sont point nĂ©s, & ne peuvent ĂȘtre comptĂ©s parmi les autres hommes; dâoĂč il conclud, quâils ne peuvent ĂȘtre lâobjet dâune action extĂ©rieure, pour reçevoir par leur ministĂ©re, les sacremens nĂ©cessaires au salut: Pueri in maternis uteris existentes nondum prodierunt in lucem ut cum aliis hominibus vitam ducant; unde non possunt subjici actioni humanĂŠ, ut per eorum ministerium sacramenta recipiant ad salutem. Les rituels ordonnent dans la pratique ce que les thĂ©ologiens ont Ă©tabli sur les mĂȘmes matiĂ©res, & ils deffendent tous dâune maniĂ©re uniforme, de baptiser les enfans qui sont renfermĂ©s dans le sein de leurs meres, sâils ne font paroĂźtre quelque partie de leurs corps. Le concours des thĂ©ologiens, & des rituels, qui sont les rĂ©gles des diocĂ©ses, paroit former une autoritĂ© qui termine la question presente; cependant le conseil de conscience considerant dâun cĂŽtĂ©, que le raisonnement des thĂ©ologiens est uniquement fondĂ© sur une raison de convenance, & que la deffense des rituels suppose que lâon ne peut baptiser immediatement les enfans ainsi renfermĂ©s dans le sein de leurs meres, ce qui est contre la supposition presente; & dâun autre cĂŽtĂ©, considerant que les mĂȘmes thĂ©ologiens enseignent, que lâon peut risquer les sacremens que Jesus Christ a Ă©tablis comme des moyens faciles, mais nĂ©cessaires pour sanctifier les hommes; & dâailleurs estimant, que les enfans renfermĂ©s dans le sein de leurs meres, pourroient ĂȘtre capables de salut, parcequâils sont capables de damnation;â âpour ces considerations, & en egard Ă lâexposĂ©, suivant lequel on assure avoir trouvĂ© un moyen certain de baptiser ces enfans ainsi renfermĂ©s, sans faire aucun tort Ă la mere, le Conseil estime que lâon pourroit se servir du moyen proposĂ©, dans la confiance quâil a, que Dieu nâa point laissĂ© ces sortes dâenfans sans aucuns secours, & supposant, comme il est exposĂ©, que le moyen dont il sâagit est propre Ă leur procurer le baptĂȘme; cependant comme il sâagiroit, en autorisant la pratique proposĂ©e, de changer une regie universellement Ă©tablie, le Conseil croit que celui qui consulte doit sâaddresser Ă son evĂȘque, & Ă qui il appartient de juger de lâutilitĂ©, & du danger du moyen proposĂ©, & comme, sous le bon plaisir de lâevĂȘque, le Conseil estime quâil faudroit recourir au Pape, qui a le droit dâexpliquer les rĂ©gles de lâeglise, & dây dĂ©roger dans le cas, ou la loi ne sçauroit obliger, quelque sage & quelque utile que paroisse la maniĂ©re de baptiser dont il sâagit, le Conseil ne pourroit lâapprouver sans le concours de ces deux autoritĂ©s. On conseile au moins Ă celui qui consulte, de sâaddresser Ă son evĂȘque, & de lui faire part de la presente dĂ©cision, afin que, si le prelat entre dans les raisons sur lesquelles les docteurs soussignĂ©s sâappuyent, il puisse ĂȘtre autorisĂ© dans le cas de nĂ©cessitĂ©, ou il risqueroit trop dâattendre que la permission fĂ»t demandĂ©e & accordĂ©e dâemployer le moyen quâil propose si avantageux au salut de lâenfant. Au reste, le Conseil, en estimant que lâon pourroit sâen servir, croit cependant, que si les enfans dont il sâagit, venoient au monde, contre lâesperance de ceux qui se seroient servis du mĂȘme moyen, il seroit nĂ©cessaire de les baptiser sous condition; & en cela le Conseil se conforme Ă tous les rituels, qui en autorisant le baptĂȘme dâun enfant qui fait paroĂźtre quelque partie de son corps, enjoignent nĂ©antmoins, & ordonnent de le baptiser sous condition, sâil vient heureusement au monde.
Deliberé en Sorbonne, le 10 Avril, 1733.
A. Le Moyne.
L. De Romigny.
De Marcilly.
Mr. Tristram Shandyâs compliments to Messrs. Le Moyne, De Romigny, and De Marcilly; hopes they all rested well the night after so tiresome a consultation.â âHe begs to know, whether after the ceremony of marriage, and before that of consummation, the baptizing all the Homunculi at once, slapdash, by injection, would not be a shorter and safer cut still; on condition, as above, That if the Homunculi do well, and come safe into the world after this, that each and every of them shall be baptized again (sous condition)â âžșâ And provided, in the second place, That the thing can be done, which Mr. Shandy apprehends it may, par le moyen dâune petite canulle, and sans faire aucun tort au pĂšre.
XXIâžșâ I wonder whatâs all that noise, and running backwards and forwards for, above stairs, quoth my father, addressing himself, after an hour and a halfâs silence, to my uncle Toby,â âžșâ who, you must know,
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